(2016, mars). Comme nutritionniste, j’ai choisi de travailler en communications en axant mon message sur le plaisir de bien manger. J’aime montrer que ce n’est pas compliqué, au contraire, que c’est simple et savoureux!
Si bien manger réfère à la fois aux saveurs et à la qualité nutritive des aliments, impossible de s’en contenter. Bien manger, c’est pour moi beaucoup plus large que ça. Quand on a la chance de manger à sa faim tous les jours, il importe de se responsabiliser aussi quant aux impacts de nos choix alimentaires, en privilégiant le plus souvent possible* des aliments locaux, saisonniers, peu emballés, achetés en circuits courts, moins transformés et préparés artisanalement (plutôt qu’industriellement). Des aliments cultivés ou produits dans le respect de l’environnement, par des gens passionnés qui vivent de leur production et vitalisent le territoire à travers elle. Bien manger, ça implique également de cuisiner ces aliments avec soin, de les savourer sans gaspiller et de les partager avec plaisir!
*Pssst! Le mot-clé est «le plus souvent possible». On part de nos pratiques actuelles, et on essai, petit à petit, qu’elles riment les différentes facettes du «bien manger»!
Et bonne nouvelle : l’agrotourisme et le tourisme gourmand ont cela de formidable qu’ils nous outillent et contribuent, de façon fort savoureuse, à faire de nous des mangeurs curieux, sensibles et responsables! C’est pourquoi rapprocher les consommateurs de ceux qui produisent nos aliments prend une place de plus en plus importante dans mon discours de nutritionniste gourmande. C’est pourquoi j’ai écrit Prenez le champ!
Je parlerai plus en détails la semaine prochaine de comment mes nombreuses visites chez les producteurs ont influencé ma façon de choisir mes aliments. À bientôt!