(2014, février). Petite, je n’aimais pas les champignons. Je les enlevais de ma pointe de pizza. Puis je suis restée avec l’idée que je n’aimais pas les champignons, donc je n’en mangeais pas. C’était assez facile, il suffisait de ne pas en acheter et de ne pas en commander au restaurant.
Mais à force de voir les amateurs tripper sur un bon plat de champignons, je me suis dit que je manquais quelque chose. J’ai donc décidé de m’entraîner à les apprivoiser. Pour ce faire, je me suis prise comme cobaye pour appliquer la théorie de l’exposition répétée sur moi-même.
À force de les goûter et de les regoûter, encore et encore… petit à petit, ça a marché.
Soyons honnête, j’en achète encore rarement. Mais je ne les retire plus de mes pointes de pizza, ou des repas que prépare mon chum, car lui, il aime ça (modèle enthousiaste). Il m’arrive même de commander des plats au restaurant sachant qu’ils ont des champignons. C’est d’ailleurs dans un restaurant (chez Seb L’artisan culinaire à Mont-Tremblant) que pour la première fois j’ai pris un réel plaisir à en manger. C’était un accompagnement de champignons sauvages sautés au beurre, lors d’un souper en bonne compagnie, un soir de vacances, avec un accord mets-vins (environnement favorable)… j’ai trouvé ça bon, pour vrai.
Aujourd’hui, quand il y a des champignons dans mon assiette, je les mange. Avec un degré de plaisir variable, selon les champignons et la façon dont ils sont apprêtés. Mais je les mange. À force d’expositions répétées et de familiarisation, je peux maintenant dire qu’ils font partie de mon répertoire alimentaire. Ils ne seront sans doute jamais mes légumes préférés, mais je suis bien heureuse chaque fois que je prends plaisir à en manger, comme dans cette recette de fricassée que j’ai préparée avec les pleurotes ayant poussé dans l’appartement de mon collègue Bernard! (Psst: visitez son tout nouveau site web : www.nutritionnisteurbain.ca)
Inscrivons ça aux annales: c’est la toute première recette aux champignons sur JulieAube.com! Bon appétit!
Fricassée de pleurotes et polenta
2-3 portions en plat, 4 portions en accompagnement
Ingrédients
Polenta
500 ml (2 tasses) de bouillon de poulet
500 ml (2 tasses) de lait
175 ml (¾ tasse) de semoule de maïs fine
30 ml (2 c. à soupe) de beurre
175 ml (¾ tasse) de parmesan râpé
Poivre
Fricassée
30 ml (2 c. à soupe) de beurre
90 g (3 oz) de pancetta, en lardons (facultatif)
2 oignons, hachés finement
3 gousses d’ail, hachées finement
Sel et poivre
1 litre (4 tasses) de pleurotes (ou d’un mix de champignons au goût)
125 (½ tasse) de vin blanc
250 (1 tasse) de crème 15% champêtre
10 ml (2 c. à thé) de romarin frais, haché
60 ml (¼ tasse) de persil frais, haché
Préparation
- Dans un chaudron, porter à ébullition le bouillon et le lait. Baisser le feu, verser la semoule en pluie et bien mélanger. Laisser cuire doucement le temps de préparer la fricassée (environ 12-15 minutes), en brassant de temps en temps. Vers la fin de la cuisson, ajouter le beurre, le parmesan et le poivre. Couvrir et réserver jusqu’au moment de servir.
- Pendant ce temps, dans une grande poêle à feu moyen-élevé, fondre le beurre et y dorer les morceaux de pancetta si désiré.
- Ajouter les oignons, l’ail, assaisonner et laisser cuire environ 3 minutes.
- Ajouter les champignons et les faire sauter environ 5 minutes.
- Déglacer avec le vin blanc. Laisser réduire quelques instants, puis ajouter la crème, le romarin et le persil. Baisser le feu, ajuster l’assaisonnement et laisser les saveurs se mélanger 2-3 minutes avant de servir la fricassée sur un lit de polenta crémeuse.
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Excellente idée de faire pousser des champignons chez soi 🙂 Et ça fait un moment que je n’ai pas mangé de polenta : cette délicieuse recette me donne envie d’en racheter : je mets sur ma liste. 🙂