(2017, décembre). Vous avez envie de modifier vos façons de vous approvisionner ou de vous alimenter en 2018 pour les rendre un peu plus écocitoyennes et identitaires? Bravo! Quelles que soient nos habitudes actuelles à cet égard, plutôt que de prendre la résolution de faire un changement draconien dès minuit le 31 décembre, pourquoi ne pas s’engager dans un processus de changement graduel?
Je propose ici 18 idées d’actions, simples et savoureuses, à faire non pas dès minuit dimanche prochain, mais « au moins une fois » ou « au moins une fois de plus« au cours de la nouvelle année. L’idée est de « partir d’où on est », en prenant en considération sa situation, son contexte et ses ressources, puis d’essayer ces actions dans l’ordre ou dans le désordre, un pas à la fois.
Pour voir la liste dans une meilleure résolution ou pour l’imprimer, cliquez ici pour la version PDF.
Imaginez un peu si, dans l’année, chacun d’entre nous faisait au moins une fois ou une fois de plus chacun de ces gestes! On obtiendrait au minimum 18 actions de plus par personne, et multipliées par le nombre de Québécois, ça donne plus d’une centaine de millions de petits gestes positifs pour la santé, le moral, l’environnement dans lequel on vit et la collectivité dont on fait partie!
Bonne année à tous!
Crédit photo : Warren Wong
Jai une question pas rapport aux marches publics…. quand j’etais petite j’allais souvent au marche Jean-Talon avec mes parents et il etait facile de voir que les produits venaient d’ici. Par contre, quand je vais au marche Atwater jai l’impression que c’est tout le contraire… j’ai de la difficulté à croire qu’une ferme quebecoise puisse cultiver des ananas, des citrons et des fraises de l´ile d’orleans. J’ai l’impression de me faire avoir. Estce que j’ai tort??
Bonjour et merci pour votre question. Il y a en effet, dans certains marchés publics, des kiosques de revendeurs, ou encore des producteurs qui ajoutent quelques autres aliments à leurs produits afin d’offrir une variété. Ceux-ci ont toutefois le devoir d’être transparents quant à la provenance des produits et de les étiqueter de façon claire, pour qu’on soit informés comme consommateurs. Pour les ananas, c’est certain que ça ne vient pas d’ici, tandis que pour certains autres fruits et légumes (ex.: ail, courges, poivrons, poires…), l’affichage est important pour connaître la provenance et faire nos choix en conséquence. Cela dit, quand un visite un grand marché public comme Jean-Talon ou Atwater, à nous, comme consommateur, de dénicher les kiosques des producteurs, et de sélectionner les produits fermiers qui sont cultivés ici et qui ont peu voyagé entre la terre et la table. Si le devoir des marchands est d’avoir un affichage transparent, notre devoir de consommateur est de poser des questions! 🙂 Enfin, ces revendeurs sont une réalité sur les grands marchés; quand on sort des grands centres ou qu’on visite des marchés fermiers, on a plus de chances de jaser directement avec les agriculteurs et leur famille en faisant le tour des kiosques. Bon marché à saveur locale! 🙂
je suis entierement d accord avec ce concept j,ai deja commencer
Génial! Bravo et bonne année 🙂
Vos suggestions sont intéressantes et permettent de constater qu’il n’est pas si difficile de changer ses habitudes. Pour ma part, je fais déjà plusieurs des choix que vous proposez, mais j’en retiens tout de même quelques uns à mettre à mon menu l’été prochain: essayer une fois l’auto-cueillette, congeler mes petits fruits et finalement me décider à aller visiter la ferme de mon fermier de famille. Merci!
Merci pour ce beau commentaire! En effet, en adoptant la stratégie des petits pas, c’est accessible pour tous d’avancer dans une direction positive, un petit changement à la fois! Super si vous avez déjà adopté plusieurs des gestes proposés, et bravo de prévoir ceux que vous mentionnez! Bonne cueillette, bonne visite de ferme et bon appétit! 🙂